Goldfinger : L’âge d’or de James Bond.

Le film sortait il y a 60 ans au cinéma.

Critique
mardi 18 février 2025 à 10h09
Loic G
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Goldfinger : L’âge d’or de James Bond.
© EON Productions

"Goldfinger" (1964) est le troisième opus de la saga James Bond avec Sean Connery dans le rôle de l’agent 007. Sorti en1965 en France, il est souvent considéré comme l’un des meilleurs films de la franchise, établissant de nombreux éléments iconiques de la série.

Une intrigue haletante et un méchant mémorable

L’histoire suit Bond alors qu’il enquête sur le richissime Auric Goldfinger, dont les agissements louches attirent l’attention du MI6. Rapidement, il découvre que Goldfinger prévoit de contaminer la réserve d’or de Fort Knox pour faire grimper la valeur de ses propres stocks. Ce plan machiavélique donne lieu à un suspense maîtrisé, ponctué de scènes devenues cultes.

Gert Fröbe incarne un Goldfinger parfaitement arrogant et manipulateur, offrant à la franchise l’un de ses antagonistes les plus mémorables. Son acolyte, l’impressionnant Oddjob (Harold Sakata), ajoute une touche de menace physique avec son célèbre chapeau tranchant.

Sean Connery au sommet de son art

Sean Connery, déjà bien installé dans le rôle après Dr. No (1962) et From Russia with Love (1963), livre ici une performance charismatique et pleine de désinvolture. Il jongle habilement entre action, humour et séduction, imposant définitivement l’image du Bond suave et intrépide.

Des séquences inoubliables et une réalisation maîtrisée

Le film de Guy Hamilton regorge de scènes iconiques : la mort de Jill Masterson recouverte d’or, l’attaque de Fort Knox, ou encore la réplique culte de Goldfinger : "Do you expect me to talk?" – "No, Mr. Bond, I expect you to die!".

Les gadgets prennent aussi une place importante avec l’Aston Martin DB5 et ses améliorations technologiques, marquant un tournant dans la franchise. La mise en scène soignée et le rythme soutenu en font un modèle du genre.

Une bande-son légendaire

La musique de John Barry et la chanson titre interprétée par Shirley Bassey participent à l’aura mythique du film. L’ouverture musicale intense et grandiloquente colle parfaitement à l’ambiance élégante et explosive du long-métrage.

Conclusion : un Bond indémodable

Avec Goldfinger, la saga James Bond trouve sa formule définitive : un méchant charismatique, une Bond girl marquante (Pussy Galore, jouée par Honor Blackman), des gadgets spectaculaires et une action effrénée. Malgré quelques éléments datés, notamment dans la caractérisation des personnages féminins, le film demeure un chef-d’œuvre du cinéma d’espionnage et un incontournable du 7e art.

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Note: 5.0/5 (2 votes)

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