🎬 Critique – Hunger Games : La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur.

Le film est disponible en ce moment sur Prime Video.

Critique
vendredi 2 mai 2025 à 17h25
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🎬 Critique – Hunger Games : La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur.
© Metropolitan Filmexport

Un retour sombre et glaçant aux origines de la dystopie de Panem

Note : 7,5/10

Dix ans après le dernier Hunger Games, La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur nous replonge dans l’univers cruel de Panem, bien avant que Katniss Everdeen ne prenne les armes. Ce préquel, réalisé par Francis Lawrence, s’inspire du roman de Suzanne Collins et suit la jeunesse de Coriolanus Snow, futur président tyrannique, alors qu’il n’est encore qu’un étudiant ambitieux en quête de pouvoir.


🐍 Un personnage principal glaçant et fascinant

Le film se concentre sur Coriolanus Snow, interprété par Tom Blyth, dont la prestation nuancée montre bien l’évolution d’un jeune homme rusé mais vulnérable vers un être cynique et impitoyable. Face à lui, Rachel Zegler, dans le rôle de Lucy Gray Baird, apporte une lumière étrange et magnétique. Son personnage, chanteuse et tribute du District 12, est à la fois insaisissable, charismatique et plus complexe qu’il n’y paraît.


🎭 Un récit plus politique et psychologique

Contrairement aux autres films de la saga, centrés sur la rébellion et l’action, La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur s’inscrit davantage dans un drame politique, presque théâtral. L’histoire explore la manipulation, la construction du pouvoir, et les fondations tordues des Hunger Games eux-mêmes. Ce ton plus mature plaira à un public en quête de réflexion, mais pourrait dérouter les fans de la première heure en quête d'adrénaline.


🎥 Une réalisation soignée mais inégale

La mise en scène reste efficace, avec une direction artistique sombre et élégante, fidèle à l’univers de Panem. Le Capitole est montré dans un état brut, moins flamboyant, presque effondré. Cependant, le rythme du film connaît quelques lenteurs, surtout dans sa seconde moitié, qui aurait pu gagner en intensité.


🎶 Musique et symbolique : Lucy Gray en star

La musique occupe une place centrale dans le film, grâce à la voix envoûtante de Lucy Gray. Les chansons renforcent la dimension presque folklorique du personnage, et offrent des moments de grâce au milieu de la brutalité ambiante. Le lien entre l'oiseau chanteur et le serpent prend tout son sens à travers elle. On y retrouve même la fameuse chanson chanté par Katniss dans le dernier volet de la saga,un genre de clin d'oeil sur les évènements à venir de l'histoire.


🎯 Conclusion

La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur est un préquel intelligent, plus psychologique que spectaculaire. Il ne cherche pas à imiter la saga originale, mais à poser les bases sombres du monde que Katniss affrontera plus tard. Moins révolutionnaire, mais plus cruel et humain, il s’agit d’un retour audacieux et réussi, à condition d’apprécier la lente descente aux enfers de son anti-héros.

Malgré nos réticences nous avons été agréablement surpris et recommandons vivement ce prequel.

Avis

Note: 5.0/5 (1 vote)

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