Massacre à la tronçonneuse : le film d’horreur culte qui a terrifié des générations.

Le film sortait il y a 43 ans au cinéma en France.

lundi 5 mai 2025 à 12h40
Loic G
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Massacre à la tronçonneuse : le film d’horreur culte qui a terrifié des générations.
© Carlotta Films

Sorti en 1974 (1982 en France), Massacre à la tronçonneuse (The Texas Chain Saw Massacre) est l’un des films les plus marquants de l’histoire du cinéma d’horreur. Réalisé par Tobe Hooper, ce long-métrage à petit budget est rapidement devenu une œuvre culte, connue pour sa violence brute, son ambiance oppressante, et son impact culturel considérable. Retour sur un film qui a marqué à jamais l’imaginaire collectif.

Un synopsis simple, mais terrifiant

L’histoire suit un groupe de jeunes amis qui voyagent à travers le Texas rural. En chemin, ils croisent la route d’une famille de cannibales, dont l’un des membres, surnommé Leatherface, se sert d’une tronçonneuse pour traquer et tuer ses victimes. Le film plonge alors dans une spirale d’horreur psychologique et physique, avec une tension constante et un réalisme dérangeant.

Un réalisme choquant

Bien que souvent perçu comme extrêmement sanglant, le film montre en réalité très peu de violence explicite à l’écran. Ce qui donne cette impression, c’est la manière de filmer, le son de la tronçonneuse, et les cris insoutenables des victimes. Tobe Hooper a volontairement joué sur la suggestion pour contourner la censure tout en maintenant une intensité terrifiante.

Inspiré d’une histoire vraie (en partie)

Le personnage de Leatherface s’inspire librement du tueur en série Ed Gein, connu pour avoir utilisé la peau de ses victimes pour fabriquer des vêtements et des objets. Bien que l’intrigue ne soit pas directement tirée de faits réels, cette référence contribue à l’aura morbide du film.

Un tournage éprouvant

Le tournage du film a été un cauchemar pour l’équipe : chaleur étouffante du Texas, journées interminables, budget minuscule, et effets spéciaux faits maison. Gunnar Hansen, l’acteur qui incarne Leatherface, a dû porter un masque en latex pendant des heures sous une chaleur écrasante, ce qui a renforcé l’agressivité de son jeu.

Un héritage durable

Massacre à la tronçonneuse a donné naissance à une franchise avec plusieurs suites, remakes et reboots. Leatherface est devenu une icône de l’horreur, au même titre que Freddy Krueger ou Michael Myers. Le film est étudié en école de cinéma pour sa capacité à générer la peur avec peu de moyens, et reste un modèle du genre “slasher”.

Conclusion

Plus de 50 ans après sa sortie, Massacre à la tronçonneuse continue de hanter les spectateurs. Véritable choc cinématographique de son époque, il est bien plus qu’un simple film d’horreur : c’est une œuvre brutale, intelligente, et profondément dérangeante qui a redéfini les codes du genre. Une expérience viscérale, réservée aux amateurs de sensations fortes.

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