Nous les menteurs : un été doré rongé par les secrets.
Adaptée du roman culte d’E. Lockhart, cette série adolescente aux allures de thriller psychologique explore les faux-semblants d’une famille idéale, jusqu’à l’implosion.
Une nouvelle série se retrouve dans le top de Prime Video intitulé "Nous les menteurs" et nous avons décidé d'en connaitre un peu plus et choisi la critique que l'on peut en ressortir.
Une illusion dorée au goût amer de mensonge
Adaptée du best-seller d’E. Lockhart, Nous les menteurs nous plonge dans les secrets et les drames d'une famille richissime dont les apparences lisses cachent de sombres vérités. Diffusée sur Prime Video, la série tente de transposer à l’écran le choc émotionnel et la structure fragmentée du roman, avec plus ou moins de succès.
Un décor de carte postale… empoisonnée
Tout se passe sur une île privée au large du Massachusetts, propriété des Sinclair, une dynastie de blancs fortunés qui se targue d’élégance, de discrétion et de perfection. Chaque été, la famille s’y retrouve. Et chaque été, les tensions enfouies remontent. Au centre du récit, Cadence Sinclair Eastman (jouée avec justesse par Emily Alyn Lind), revient sur l’île après un accident mystérieux dont elle ne garde aucun souvenir clair. Amnésie, flashbacks et malaise grandissant rythment cette quête de vérité, qui prend peu à peu des allures de thriller psychologique.
Des "menteurs" aux visages ambigus
Le groupe des “menteurs”, composé de Cadence et de ses cousins et amis proches, forme un quatuor adolescent à la fois attachant et dérangeant. L’alchimie entre les acteurs est palpable, et leurs dialogues oscillent entre douceur nostalgique et cruauté passive-agressive. Derrière les sourires d’été, on devine vite que quelque chose cloche, et la série exploite bien cette tension permanente.
Mention spéciale à la performance de Lyle Lettau dans le rôle de Gat, l’amoureux idéaliste et lucide, qui questionne les privilèges de cette famille sans jamais tomber dans la caricature.
Un récit volontairement fragmenté… mais parfois confus
Narrativement, Nous les menteurs adopte la même structure que le roman : une narration subjective, morcelée, parfois poétique, parfois troublante. Ce choix renforce l’atmosphère mystérieuse, mais risque de perdre les spectateurs non familiers avec l’œuvre originale. Certains épisodes s’attardent un peu trop sur les non-dits et les scènes contemplatives, au risque de ralentir le rythme général.
Cependant, lorsque le puzzle commence à s’assembler, la révélation finale, bien que prévisible pour certains, n’en demeure pas moins puissante et émotive. La série parle de culpabilité, de deuil, de classe sociale, avec une sensibilité rare pour une production adolescente.
Verdict : un conte cruel sous le soleil
Nous les menteurs n’est pas une série parfaite : sa narration peut dérouter, et sa mise en scène manque parfois d’audace. Mais elle réussit l’essentiel : captiver, troubler, émouvoir. Entre drame familial et roman d’apprentissage tragique, elle laisse un arrière-goût amer, comme les mensonges qu’on se raconte pour survivre.
Note : 7/10
Pour son ambiance envoûtante, ses jeunes acteurs convaincants, et son twist final marquant, malgré quelques lenteurs et une construction parfois trop littéraire.
La série est disponible en ce moment sur Prime Video.
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