Blue Eye Samouraï, la pépite animée de Netflix envoie du lourd.

Entre Chanbara, John Wick et Game Of Thrones la série animée est à voir absolument.

Blue Eye Samouraï, la pépite animée de Netflix envoie du lourd.
© Netflix

Nous avons vu la nouvelle série animée de Netflix Blue Eye Samouraï et on a été époustouflé comme longtemps on ne l'a pas été avec un programme de la plateforme.

Co-créée par le scénariste des films Logan et Blade Runner 2049 ou encore le flop Green Lantern, Michael Green, la série nous transporte dans le Japon féodale à l'ère Edo où s'entremêle vengeance, complots, enjeux politiques, sexe et violence.

SYNOPSIS

Cherchant à se venger du père blanc qui a fait d'elle une paria dans le Japon de l'époque d'Edo, une jeune guerrière se fraye un chemin sanglant vers son destin.

La trame de l'histoire si elle peut sembler simple a prime abord, se révèle être complexe et bien amenée avec des personnages tout autant charismatiques et des rebondissements tout au long des 8 épisodes composant la série.

Le casting vocal original (Anglais et non japonais comme on pourrait le croire) est amené de main de maître par des stars du cinéma américain et asiatique comme Kenneth Branagh, MarK Dacascos,  Alain UyBrian TakahashiRandall ParkBrenda SongMaya Erskine et nous plonge donc encore mieux dans l'ambiance de cette épopée sanglante.

Et du sang il y en a, car la série étant catégorisée 16+ est extrêment violente que ce soit au niveau des scènes de combats, de tortures et même de violences psychologiques et morales rappelant Game Of Thrones ou encore John Wick. Le tout à la sauce samouraï où les combats sont extraordinairement bien réalisés et chorégraphiés digne des meilleurs films du style Chanbara.

La réalisation est incroyable que ce soit au niveau de l'animation, des décors et costumes qui sont d'une beauté inouïe et nous font presque oublier que c'est une série animée.

Mais le grand atout de cette série est bel et bien son histoire et ses personnages profonds qui évoluent dans un monde cruel et mysogine où le personnage principal Mizu ne se contente pas d'être un tueur sanguinaire invincible mais révèle une sensibilité et des faiblesses qui font que l'on s'y attache.Tout comme le reste des personnages que l'on apprend à soutenir ou à détester.

Ce qui fait de Mizu un héro original et que (comme le spoil le synopsis) c'est une femme qui se fait passer pour un homme et nous pensons que nous avons rarement vu de personnage principal féminin aussi "badass" qu'elle dans ce genre de programme, renversant le code des films de samouraï et d'action en général. Mais les références à l'histoire et la culture japonaise sont grandement représentés, comme le laquage des dents des femmes, le théatre de marionette Bunraku, les coutumes d'antan et les faits historiques dont les auteurs se sont amusés à ancrer dans l'histoire.

Nous vous recommandons donc vivement cette série et lui mettons la note méritée de 4/5.

Nous attendons la saison 2 bien que Netflix ne l'est pas encore confirmée, ce qui a poussé le chef décorateur Jason Scheier à demander aux fans de la série de "terminer la série jusqu’au bout", mais également de faire la promotion de Blue Eye Samurai et de "liker" la série sur l’application Netflix. Ce qui semble en bonne voie car la série est un des programmes les plus appréciés du moment sur la plateforme.

La saison 1 de Blue Eye Samouraï est disponible en intégralité ce moment sur Netflix.

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